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Haro sur les passoires thermiques !

Ajouté le : 24 / 02 / 2022

Bientôt, il faudra opter entre rénover ou cesser de louer, voire de vendre. Depuis quelques mois, les injonctions se multiplient pour inciter les propriétaires à la rénovation énergétique de leurs biens. En préambule, le gouvernement a conféré́, le 1er juillet 2021, un nouveau statut au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Ce document, qui estime la consommation énergétique d’un logement et son taux d’émission de gaz à effet de serre, devient opposable au propriétaire, par un acquéreur ou un locataire. Dans la foulée, le législateur a adopté́ une série de mesures afin de lutter contre les logements considérés comme des passoires thermiques. La loi Climat et Résilience 2022 s’est assignée leur éradication progressive pour objectif et prévoit à leur encontre des sanctions pour atteinte à l’environnement.

Progressivement, les logements les plus énergivores seront mis à l’index. Dès cette année, un audit énergétique est rendu obligatoire pour les logements de classe F ou G mis en vente. A compter de janvier 2025, l’affaire se corse : il ne sera plus possible de mettre en location les logements de classes G. De surcroît, les locataires de ces logements devenus non décents pourront ainsi exiger de leur bailleur des travaux de rénovation.

Les acquéreurs se sont déjà fait leur religion en la matière. Dans leur étude annuelle sur la valeur des logements, parue en novembre 2021, les Notaires de France remarquent que, dans les zones les plus tendues, les appartements A ou B se vendent en moyenne entre 6 et 9 % de plus que ceux appartenant à la classe D. Dans les secteurs où l’offre et la demande se révèlent plus équilibrées, ces mêmes biens peu énergivores se négocient, pour leur part, entre 14 et 21 % de plus.